samedi 25 novembre 2006

Trek. Jours 14 a 18.



Avant de quitter Namche, nous passons par le marché hebdomadaire local, très typique. Les habitants des montagnes mettent plusieurs jours pour descendre y vendre leurs productions à dos de yack. Nous passons également par le marché tibétain, installé en permanence. Encore plus typique.

La descente vers Lukla s'effectue par courtes étapes de 2 ou 3 heures.
A Phakding, nous montons jusqu'à un vieux monastère hors des circuits touristiques par un sentier très agréable, dans les senteurs de lavande et de pin. Contre une donation de quelques roupies, un lama nous offre une petite cérémonie de prières et de bénédictions. Le sanctuaire du monastère est superbe : bois anciens, tablettes gravées vieilles de 400 ans...

Nous repassons par Ghat, le village Sherpa de Shewang, notre guide, et logeons chez lui. Le lendemain matin, nous quittons Ghat avec des petits cadeaux (colliers, cordelettes bénies par le Dalai Lama, écharpes jaunes remises traditionnellement au moment du départ) et nous dirigeons vers Lukla, le terme de notre trek. L'avion pour Kathmandu est prévu pour le lendemain matin 22 novembre.
Malheureusement, les conditions météo (visibilité nulle) ne permettent pas aux avions de décoller. Une française de Douarnenez est là depuis 4 jours à attendre une place dans un avion. L'organisation locale est curieuse : quand les avions peuvent voler, les derniers arrivés partent les premiers ; plus les jours passent, plus on recule dans l'ordre des priorités. Le 24 au matin, 800 personnes sont bloquées à Lukla. Les lodges sont pleins à craquer, des japonais squattent pour une fortune (au moins 1000 euros par personne) les quelques hélicoptères disponibles pour quitter la ville. Nous sommes prévus pour la 8e rotation (seulement 15 places par avion) si les conditions météo ne se dégradent pas comme elles en ont l'habitude à partir de 11h.
A midi, malgré une visibilité très moyenne, nous arrivons jusqu'à la salle d'embarquement. On y croyait plus. A 13h30 nous sommes à Kathmandu.
Ce retard va nous obliger à modifier notre programme de découverte de la vallée de Kathmandu.

Samedi 25 novembre.
Le samedi est le seul jour de repos hebdomadaire pour les népalais. Nous flânons dans le quartier Thamel, apostrophés par les commerçants et vendeurs ambulants.
Nous nous rendons jusqu'a Kumari Ghar, domicile de la Kumari, déesse vivante de la cité. Il s'agit d'une fillette choisie à l'âge de 4 ou 5 ans selon des critères de caste précis. Elle est vénérée, cependant il lui est interdit de sortir sauf pour des cérémonies religieuses. Elle ne peut pas non plus risquer de se blesser car son caractère sacré disparaîtrait si elle saignait : aussi elle ne peut pas jouer et ne bouge presque pas. Elle termine sa carrière à la puberté. Une autre fillette est choisie tandis que la précédente retourne dans sa famille. Alors que nous visitons la cour intérieure, nous la voyons apparaître quelques secondes a la fenêtre (des japonais ont fait une donation dans ce but !).
Demain nous nous rendrons à Bhaktapur, cité historique située dans la vallée de Kathmandu et lundi nous prendrons l'avion pour Hong-Kong via Delhi.

Nous sommes désolés pour ceux qui réclament des photos, mais la vétusté du matériel informatique ne nous permet pas d'en envoyer. Nous ferons une tentative depuis Hong-Kong dans quelques jours, sinon notre attachée de presse (Julie) en publiera dès réception des DVD depuis Rosporden, la nouvelle Silicon Valley du Finistère.
("Et voilà, c'est parti" dixit Julie)

3 commentaires:

  1. Salut.
    J'ai un message de la plus haute importance de la part de Zoé : ce soir, c'est Mamie Da qui va la chercher à l'école, je dois rester au travail, je n'ai pas le droit de rentrer à la maison (et ce, suite à des "mots" que nous avons eu à propos d'un éventuel jeté de légo sur chat, sport bien connu à Rosporden.) Donc, de Honk-kong, si vous pouviez faire un petit saut vite fait pour me la ramener à la maison...
    Sinon, question sur la Kumari : que devient-elle, une fois revenue chez elle ? A-t-elle reçu une éducation minimum (lecture, écriture) Est-ce qu'elle vit bien son retour chez les profanes ? On vous embrasse.
    Bisou

    RépondreSupprimer
  2. Vous devenez un besoin,un echapatoire à la grisaille parisienne je vais me répéter mais il faut en faire un roman d'aventure ou une "bd" après tintin au tibet, les morel au tibet
    gros bisous d'un fan parisien

    amaury et les ambou

    RépondreSupprimer
  3. Salut à vous oh vénérés marcheurs : je suis epoustouflée, moi qui ai peur de tout et ne peut marcher que sur du plat sinon je m'essouffle, je dis BRAVO. Amaury a raison, on lit vos aventures comme un livre, c'est passionnant! Une merveilleuse façon de s'évader. Bon courage pour la suite, je pense que maintenant le plus dur est passé mais pas le moins beau .... Thomas, Patrick et moi vous embrassons très très fort.

    RépondreSupprimer