Réponses à Nicolas, Benjamin et Jeanne : pourquoi faisons-nous le tour du monde ?
Pour savoir comment vivent les gens de l'autre coté de la planète, en apprendre un peu plus sur leur environnement, leurs modes de vie : curiosité, envie de dépaysement, d'exotisme, besoin de bouger... de nombreuses raisons nous font parcourir le monde. En passant d'un pays à l'autre, nous mesurons à quel point les modes de vie sont différents.
Nous sommes également époustouflés devant la beauté des paysages. Cependant, nous avons été parfois attristés de voir le comportement peu respectueux de l'environnement des touristes mais également des populations locales. Au cœur de l'Himalaya, près d'un village, nous avons vu un dépôt d'ordures de toutes sortes (verre, plastique...). De temps en temps, ils doivent en éliminer une partie par le feu, entraînant d'autres problèmes comme les feux de forêt. En Polynésie française, certaines plages sont jonchées de déchets. Les pêcheurs jettent parfois leurs vieux filets et casiers dans les passes, détruisant le corail. En Argentine, quand on traverse la pampa, on voit au bord des routes des bouteilles de verre, des canettes en métal ou plastique jetées sans doute par les fenêtres des voitures. Bien sur, on rencontre aussi ces comportements en France mais on espère qu'avec des moyens (tri sélectif, ramassage des ordures...) et l'éducation à l'environnement, la génération dont vous faites partie fera en sorte de redresser la barre pour sauver notre belle planète.
Nous avons été aussi rassurés par des mesures (officielles ou non) mises en place dans certains pays. Lorsqu'on se dirige vers le camp de base de l'Everest, une information est faite aux grimpeurs et ils sont tenus de redescendre leurs ordures et de les présenter au retour. De plus, il existe des associations qui "nettoient" la montagne des déchets "oubliés". Au Japon et en Nouvelle Zélande beaucoup d'efforts sont faits concernant le respect de l'eau. Concernant la Polynésie, nous ne jetons pas la pierre aux populations locales ; un manque d'éducation à ces problèmes est sans doute à l'origine mais aussi une absence de mesures et de moyens mis en place par le gouvernement. On nous a fait remarquer, à juste titre, que la gestion des déchets sur les îles est un véritable problème : que faire de tous ces déchets non organiques pratiquement indestructibles ? C'est un problème auquel on ne pense pas quand on habite le continent.
Quand à la durée de notre voyage, il aura duré 8 mois (du 2 novembre 2006 au 1er juillet 2007)
Comment faisons nous pour assimiler toutes ces cultures et ces modes de vie ?
Nous ne savons pas, Mireille. Pour l'instant, nous emmagasinons et nous nous adaptons. A notre retour, nous aurons toujours notre blog pour "réviser" et faire le point. C'est cela aussi l'intérêt du blog : "écrit - communication" mais aussi "écrit - mémoire". D'ailleurs, quand on rédige un message on a toujours cela à l'esprit. C'est aussi pour cela qu'on écrit aussi souvent, pour fixer des moments et des impressions, des détails qu'on oublierait vite. C'est vrai qu'en ce moment les commentaires se font un peu plus rares. On ne vous en veut pas, on sait que ce n'est pas toujours facile quand on est toujours à courir après le temps ; cependant, c'est important pour nous de vous lire. Huit mois d'absence, c'est quand même long et être en contact avec les gens qu'on aime nous est précieux. A propos de la rédaction du blog justement. Au début du voyage, nous rédigions ensemble le texte des blogs. Très vite, nous nous sommes aperçus de la difficulté à écrire un texte à deux, chacun ayant sa personnalité, sa perception des choses et son style. Trop de compromis, de luttes d'influence et de conflits nous ont amenés à faire "blog à part", en nous répartissant les taches, chacun gardant quand même un droit de veto ce sur ce qui est publié. Aussi à vous de deviner qui a écrit chacun des textes.
Si vous vous dites "qu'est-ce que c'est bien écrit, ils devraient publier un livre", c'est Richard.
Si vous lisez du délire verbal, des phrases longues comme un jour sans fin, c'est toujours Richard.
Si le style vous parait "intellectuel de gauche", c'est encore lui.
Des textes plus terre à terre, tournés vers le quotidien ou les questions pratiques, un style "ZEP d'Aubervilliers qui n'a pas complètement raté ses études", c'est Danielle.
Attention il y a quelquefois des pièges. En tout cas, ça nous prend beaucoup de temps mais on s'amuse.
A propos, qui a rédigé la page d'aujourd'hui ?