Ushuaia, 54 degrés sud, la ville la plus australe du monde, située dans la partie argentine de la Terre de feu : nous y sommes arrivés depuis mercredi après 10 heures de bus dans un paysage de steppes arides. Les grandes étendues désertiques sont toujours fascinantes. Avant d'arriver à Ushuaia, la route traverse une dernière fois la cordillière des Andes. Cette chaîne montagneuse se prolonge ensuite sous la mer pour réapparaître en Antarctique. Nous longeons le lago Fagnano, lac glaciaire bordé en ce début d'automne d'une végétation qui emprunte toutes les nuances de l'ocre, du brun et du roux.
A propos pourquoi ce nom la Terre de feu ? C'est Magellan, à l'occasion de son passage dans ce détroit qui porte maintenant son nom, qui nomma ainsi cette île parce que les aborigènes Yamana qui la peuplaient allumaient de grands feu afin de se repérer lorsqu'ils partaient pêcher en mer.
Nous avions hésité à descendre jusqu'à Ushuaia. Nous ne regrettons pas notre choix. La ville est extrêmement agréable, entre mer et montagne : d'un côté le canal de Beagle et ses multiples îlots peuplés de lions de mer, de cormorans et d'une faune très variée ; de l'autre, des sommets enneigés. On se croirait à Courchevel et l'on s'attend à tous moments à voir apparaître Michelle et Catherine, dévalant la pente telles des étoiles filantes, ne laissant derrière elles que la trace ondoyante et fluide de leurs skis.
A Ushuaia, comme dans le reste de la Patagonie, nos activités sont essentiellement centrées sur la nature : randonnée en montagne jusqu'au glacier Martial, ballade en bateau. On ne s'en lasse pas. Demain nous nous rendrons dans le parc national pour y emprunter le "Ferrocaril del fin del mundo", une vieille ligne de chemin de fer à vapeur (8 km) qui servait autrefois à alimenter la ville en bois de chauffage coupé et débité par les forcats du bagne. La visite se terminera par une ballade en forêt pour observer les castors.
Nous avons abandonné l'idée d'embarquer pour l'Antarctique qui ne se trouve qu'à 1000 km. Les propositions sont hors de nos moyens : 5000 US$ pour 8 jours. Officiellement, il s'agirait d'une sélection par l'argent destinée à limiter le tourisme et à préserver le milieu. On aurait souhaité une autre méthode pour cet objectif somme toute louable.
Nous n'avons rencontré aucun d'entre vous mercredi dernier au bar "El fin del mundo" et nous avons dû boire tous les piscos. Nous en déduisons logiquement que vous avez tous obtenu le score maximum au quiz. Le prochain sera plus difficile.
Nous avions hésité à descendre jusqu'à Ushuaia. Nous ne regrettons pas notre choix. La ville est extrêmement agréable, entre mer et montagne : d'un côté le canal de Beagle et ses multiples îlots peuplés de lions de mer, de cormorans et d'une faune très variée ; de l'autre, des sommets enneigés. On se croirait à Courchevel et l'on s'attend à tous moments à voir apparaître Michelle et Catherine, dévalant la pente telles des étoiles filantes, ne laissant derrière elles que la trace ondoyante et fluide de leurs skis.
A Ushuaia, comme dans le reste de la Patagonie, nos activités sont essentiellement centrées sur la nature : randonnée en montagne jusqu'au glacier Martial, ballade en bateau. On ne s'en lasse pas. Demain nous nous rendrons dans le parc national pour y emprunter le "Ferrocaril del fin del mundo", une vieille ligne de chemin de fer à vapeur (8 km) qui servait autrefois à alimenter la ville en bois de chauffage coupé et débité par les forcats du bagne. La visite se terminera par une ballade en forêt pour observer les castors.
Nous avons abandonné l'idée d'embarquer pour l'Antarctique qui ne se trouve qu'à 1000 km. Les propositions sont hors de nos moyens : 5000 US$ pour 8 jours. Officiellement, il s'agirait d'une sélection par l'argent destinée à limiter le tourisme et à préserver le milieu. On aurait souhaité une autre méthode pour cet objectif somme toute louable.
Nous n'avons rencontré aucun d'entre vous mercredi dernier au bar "El fin del mundo" et nous avons dû boire tous les piscos. Nous en déduisons logiquement que vous avez tous obtenu le score maximum au quiz. Le prochain sera plus difficile.
Coucou
RépondreSupprimerC'est normal que personne ne soit au RV en fait, nous on surveillait nos boîtes aux lettres pensant y trouver les billets d'avion
La prochaine fois il faudra y penser.
Les photos sont toujours aussi belles et nous font rêver tous les jours
Bises
juste un ptit coucou?
RépondreSupprimerchez nous rien de nouveau toujours sarko,sego; et tout les autres demago rien de trés drole à l'horizon je preferai être avec vous au bout du monde à boire des piscos
a+ amaury
Je me demandais où vous étiez passé, les Ambous et Cie ! Non, mais ! On abandonne pas le navire comme ça.... Heureusement que Michelle faisait un petit tour de temps en temps, on aurait pu croire que tout le monde était parti s'intaller en Inde. Ou parti au bout du monde...
RépondreSupprimeret alors c'est quoi la recette du piscos? J'ai tellement obtenu un bon score que j'aurais pu vider le bar avec vous!
RépondreSupprimerLydie
Julie, quand les parents ont dit qu'ils avaient un voyage de 4 jours à faire, moi, j'ai laissé passé, j'sais pas .... 10 jours ?... Bref, un beau jour, je me suis dit : bon sang, ils ont dû arriver depuis et trouver de quoi nous "mailer". Alors voili, ji s'y rivini : aussi simple non ? Les Ambou sont toujours fidèles au poste !
RépondreSupprimerUn gros bisous à tes amours et à tout bientôt.
Vous avez vu, Richard et Danielle ? C'était encore pas pour vous ! na ! (jalousie ?.....)(lol)
Bises à vous deux, et bonne continuation.
Eh, les MOREL, je vous signale que depuis le 16 mars : on sèche ! Où êtes-vous ?
RépondreSupprimerOn manque d'occasion de rêver ici, alors "au secours", on compte sur vous. Merci.