Nous avons débarqué ce matin du "Puerto Eden" après un voyage de 4 jours. Ce navire de fret qui transporte également des passagers nous a descendus plein sud de Puerto Montt à Puerto Natales (51 degrés sud) au bord du fiord de "la ultima esperanza". La croisière est superbe. Le bateau navigue dans le "canal de Patagonie", slalommant à travers ce chapelet d'îles qui bordent toute la côte sud ouest du Chili.
Nous avons passé nos journées sur le pont supérieur malgré un vent glacial à admirer les dauphins, les lions de mer, les albatros... Les paysages sont sublimes : fiords, glaciers, sommets enneigés, passes extrêmement étroites qui laissent à peine au navire la place de naviguer.
A mi-chemin, nous faisons une escale d'une heure à Puerto Eden pour permettre à notre bateau (du même nom) de décharger un peu de fret. Ce petit port de pêcheurs isolé, calme, sans route, sans automobile parait hors du monde. Le temps semble s'y dérouler au ralenti.
Un peu plus au sud, notre navire se déroute pour s'approcher à quelques mètres du glacier Pio XI. Une langue de glace large de plusieurs centaines de mètres, haute de plusieurs dizaines dévale jusqu'à la mer. La glace vive prend par endroits des teintes d'un bleu profond.
En aval, le courant charrie de gros morceaux de glace détachés du glacier.
Un autre grand moment : les couchers de soleil. En raison de la latitude très basse, le soleil est de plus en plus rasant et, lorsqu'il descend à l'horizon, il compose avec les nuages des tableaux à dominante de rouge, rose et orange comme nous n'en avons jamais vus ailleurs.
A mi-chemin, nous faisons une escale d'une heure à Puerto Eden pour permettre à notre bateau (du même nom) de décharger un peu de fret. Ce petit port de pêcheurs isolé, calme, sans route, sans automobile parait hors du monde. Le temps semble s'y dérouler au ralenti.
Un peu plus au sud, notre navire se déroute pour s'approcher à quelques mètres du glacier Pio XI. Une langue de glace large de plusieurs centaines de mètres, haute de plusieurs dizaines dévale jusqu'à la mer. La glace vive prend par endroits des teintes d'un bleu profond.
En aval, le courant charrie de gros morceaux de glace détachés du glacier.
Un autre grand moment : les couchers de soleil. En raison de la latitude très basse, le soleil est de plus en plus rasant et, lorsqu'il descend à l'horizon, il compose avec les nuages des tableaux à dominante de rouge, rose et orange comme nous n'en avons jamais vus ailleurs.
Ca commence à suffire les portraits de jolies filles ! Danielle, prends les commandes de l'appareil photo et pense un peu aux copines : Choisis quelques beaux sud-américains à nous envoyer ! C'est pas le tout de rêver devant les paysages et de grossir rien qu'en lisant ce que vous dégustez...
RépondreSupprimerPlein de bisous.
Nous avons débarqué ce matin... dans nos écoles et nos bureaux respectifs après des voyages de quelques minutes à quelques heures.
RépondreSupprimerExpéditions superbes, nos « vaisseaux » circulent sur les départementales, les nationales, au bord d'un "canal ", slalomant à travers ce chapelet d'imbéciles qui se rendent au boulot.
Nous aussi nous pourrions passer nos journées sur un pont malgré un vent glacial à admirer des paysages sublimes, (des sommets enneigés même), des passages extrêmement étroits qui laissent à peine à la bêche et au sécateur la place de jardiner...
Et ne parlons pas du soleil...
ça vous fait baver d'envie j'espère...
Nous vous embrassons
Coucou
RépondreSupprimerMoi je suis d'accord avec Catherine,
çà manque de beaux mecs sur ce blog, les paysages sont fabuleux, mais on aimerait rêver sur les Sud américains, alors Danièle on te fait confiance pour nous les dénicher
Bises à tous les deux