Nous voici au centre de l'île du nord, appelée "l'île fumante" en maori (celle du sud est appelée "l'île de jade". Dans le parc national de Tongariro, nous prenons une petite route de montagne pour nous approcher du sommet du volcan Ruapehu (en maori "puits qui explose"). C'est un volcan encore actif (dernières éruptions en 1995 et 1997). La prochaine menace, inévitable, est le débordement du lac du cratère qui provoquera des coulées de boue. Des travaux de renforcement des digues sont en cours (les dernières coulées de boue du cratère en 1953 ont emporté un train de voyageurs qui passait à ce moment). Ces derniers temps, les journaux font état de fissures dans le barrage de pierres de lave. Nous sommes contents de l'avoir vu mais nous décidons d'aller voir plus loin (on ne sait jamais).
Lors d'une randonnée autour du lac Rotopunamou nous traversons une forêt subtropicale avec de beaux points de vue sur ce lac de cratère.
En Nouvelle Zélande, la toponymie reflète majoritairement l'influence maorie. De nombreuses villes, de nombreux sites ont conservé leur nom d'origine (contrairement à l'Australie qui n'a gardé aucune trace aborigène dans la dénomination des lieux).
Nous visitons le centre national de la truite de Tongariro. Turangi, la ville où nous séjournons est présentée comme la capitale mondiale de la pêche à la truite. La visite du centre nous permet de voir des truites en bassins de reproduction et en milieu naturel, faute d'en voir dans notre assiette. Aucun restaurant n'en propose sur sa carte et aucun supermarché dans ses rayons.
Dans la région, au centre de l'île, l'activité volcanique est intense. Nous avons l'impression de nous trouver au dessus d'un chaudron. Un peu partout dans le paysage s'élèvent des colonnes de vapeur d'eau, les centrales géothermiques occupent des vallées entières, de nombreux sites sont aménagés en piscines naturelles, de la boue en ébullition émerge de nombreuses cavités.
A Rotorua, c'est la ville entière qui sent le soufre (au sens propre). Nous y expérimentons les bains polynésiens. Le choc est moins rude que pour les bains japonais : quatre bassins de plein air (38, 39, 41 et 42 degrés). La progression est plus douce. Les bassins sont situés au bord du lac, des centaines de mouettes regardent les baigneurs et profitent des vapeurs sulfureuses qui s'échappent des bassins. Lorsque nous sortons de l'eau, nous nous apercevons que nos bijoux en argent sont devenus tout noirs.
Cette région est aussi appelée Geyserland. Certains d'entre eux font régulièrement gicler des gerbes d'eau bouillante jusqu'a trente mètres de hauteur. A une trentaine de kilomètres de Rotorua, la réserve thermale de Wai-o-tapu offre une palette de manifestations géothermiques sans égales : cratères de boues en ébullition, lacs qui développent de somptueuses nuances de couleurs selon leur composition chimique (jaune soufre, blanc silice, rouge oxyde de fer, violet manganèse, orange antimoine, vert arsenic, noir carbone).
Plus nous montons vers le nord de l'île, plus la présence maorie se fait sentir. Nous en croisons de plus en plus dans les villes et sur les sites, souvent employés aux taches subalternes. La visite du centre culturel de Whakarewarewa nous permet d'approcher quelques aspects de leur culture : sculpture sur bois, architecture traditionnelle, bijoux... La musique et la danse reflètent nettement l'origine polynésienne commune des maoris et des habitants de Tahiti (et des îles voisines). Un spectacle auquel nous assistons se termine par le célèbre "Haka" repris par les All Blacks, équipe de rugby que la France va battre en finale de la coupe du monde l'automne prochain (dixit Richard).
En Nouvelle Zélande, la toponymie reflète majoritairement l'influence maorie. De nombreuses villes, de nombreux sites ont conservé leur nom d'origine (contrairement à l'Australie qui n'a gardé aucune trace aborigène dans la dénomination des lieux).
Nous visitons le centre national de la truite de Tongariro. Turangi, la ville où nous séjournons est présentée comme la capitale mondiale de la pêche à la truite. La visite du centre nous permet de voir des truites en bassins de reproduction et en milieu naturel, faute d'en voir dans notre assiette. Aucun restaurant n'en propose sur sa carte et aucun supermarché dans ses rayons.
Dans la région, au centre de l'île, l'activité volcanique est intense. Nous avons l'impression de nous trouver au dessus d'un chaudron. Un peu partout dans le paysage s'élèvent des colonnes de vapeur d'eau, les centrales géothermiques occupent des vallées entières, de nombreux sites sont aménagés en piscines naturelles, de la boue en ébullition émerge de nombreuses cavités.
A Rotorua, c'est la ville entière qui sent le soufre (au sens propre). Nous y expérimentons les bains polynésiens. Le choc est moins rude que pour les bains japonais : quatre bassins de plein air (38, 39, 41 et 42 degrés). La progression est plus douce. Les bassins sont situés au bord du lac, des centaines de mouettes regardent les baigneurs et profitent des vapeurs sulfureuses qui s'échappent des bassins. Lorsque nous sortons de l'eau, nous nous apercevons que nos bijoux en argent sont devenus tout noirs.
Cette région est aussi appelée Geyserland. Certains d'entre eux font régulièrement gicler des gerbes d'eau bouillante jusqu'a trente mètres de hauteur. A une trentaine de kilomètres de Rotorua, la réserve thermale de Wai-o-tapu offre une palette de manifestations géothermiques sans égales : cratères de boues en ébullition, lacs qui développent de somptueuses nuances de couleurs selon leur composition chimique (jaune soufre, blanc silice, rouge oxyde de fer, violet manganèse, orange antimoine, vert arsenic, noir carbone).
Plus nous montons vers le nord de l'île, plus la présence maorie se fait sentir. Nous en croisons de plus en plus dans les villes et sur les sites, souvent employés aux taches subalternes. La visite du centre culturel de Whakarewarewa nous permet d'approcher quelques aspects de leur culture : sculpture sur bois, architecture traditionnelle, bijoux... La musique et la danse reflètent nettement l'origine polynésienne commune des maoris et des habitants de Tahiti (et des îles voisines). Un spectacle auquel nous assistons se termine par le célèbre "Haka" repris par les All Blacks, équipe de rugby que la France va battre en finale de la coupe du monde l'automne prochain (dixit Richard).
Réponse aux questions.
Vincent et Juliette voudraient savoir comment nous percevons notre séjour en Nouvelle Zélande. Nous y apprécions essentiellement la splendeur des paysages, les manifestations de la vie sauvage (baleines, orques, pingouins, otaries...), la concentration de phénomènes géophysiques (geysers, sources sulfureuses, boues en ébullition...). Les photos que nous publions sur le blog ne rendent compte malheureusement que de leur dimension visuelle. Il faut imaginer les odeurs de soufre, les bouillonnements dans les cratères, la vapeur d'eau qui nous imprègne.
Nicolas s'interroge sur le climat. Ce pays se situe dans l'hémisphère sud. Les saisons y sont donc inversées par rapport à la France et nous sommes actuellement en plein été. De même, contrairement à la France, plus nous montons vers le nord, plus nous nous éloignons du pole et plus il fait chaud (ici, au centre de l'île du nord il fait 25 degrés dans la journée). Toutefois comme il s'agit d'îles, les pluies sont fréquentes.
Marie, quand il est 8 heures du matin à Anglet, il est 8 heures du soir le même jour en Nouvelle Zélande. Le décalage horaire est de 12 heures et nous avons donc fêté la nouvelle année 12 heures plus tôt qu'en France. Laetitia, tu voudrais nager avec les dauphins. C'est possible ici comme en Australie on trouve de nombreuses propositions. C'est également possible en France mais là c'est le hasard. Avec Julie, nous avons eu la chance de plonger avec un dauphin dans la baie de Banyuls et avant notre départ en octobre 2006, un dauphin assez "turbulent", appelé Jean Floch, avait élu domicile dans le Finistère sud au grand dam des pécheurs dont il retournait les bateaux et sabotait les filets.
Vincent et Juliette voudraient savoir comment nous percevons notre séjour en Nouvelle Zélande. Nous y apprécions essentiellement la splendeur des paysages, les manifestations de la vie sauvage (baleines, orques, pingouins, otaries...), la concentration de phénomènes géophysiques (geysers, sources sulfureuses, boues en ébullition...). Les photos que nous publions sur le blog ne rendent compte malheureusement que de leur dimension visuelle. Il faut imaginer les odeurs de soufre, les bouillonnements dans les cratères, la vapeur d'eau qui nous imprègne.
Nicolas s'interroge sur le climat. Ce pays se situe dans l'hémisphère sud. Les saisons y sont donc inversées par rapport à la France et nous sommes actuellement en plein été. De même, contrairement à la France, plus nous montons vers le nord, plus nous nous éloignons du pole et plus il fait chaud (ici, au centre de l'île du nord il fait 25 degrés dans la journée). Toutefois comme il s'agit d'îles, les pluies sont fréquentes.
Marie, quand il est 8 heures du matin à Anglet, il est 8 heures du soir le même jour en Nouvelle Zélande. Le décalage horaire est de 12 heures et nous avons donc fêté la nouvelle année 12 heures plus tôt qu'en France. Laetitia, tu voudrais nager avec les dauphins. C'est possible ici comme en Australie on trouve de nombreuses propositions. C'est également possible en France mais là c'est le hasard. Avec Julie, nous avons eu la chance de plonger avec un dauphin dans la baie de Banyuls et avant notre départ en octobre 2006, un dauphin assez "turbulent", appelé Jean Floch, avait élu domicile dans le Finistère sud au grand dam des pécheurs dont il retournait les bateaux et sabotait les filets.
Merci pour toutes ces photos et ces commentaires!
RépondreSupprimerOn est toujours avec vous et on vous souhaite une très bonne année 2007 qui commence particulièrement bien!
Bisous
Valérie