Iaorana
À Tahiti depuis 3 jours, nous logeons dans une pension de famille au PK 18 côté montagne (PK pour point kilométrique). Dans les îles polynésiennes, comme il n'y a qu'une seule route et que toutes les maisons la longent, on fixe un point origine (à Tahiti, la cathédrale de Papeete), on donne sa distance par rapport à ce point et sa situation par rapport au côté de la route (côté mer ou côté montagne). On ne peut pas faire plus simple.
Le dimanche comme aux Antilles, il n'y a aucun transport en commun. Notre logeur nous dépose au marae Arahurahu (PK 23). Les maraes sont d'anciens lieux funéraires ou de culte. La plupart ont été détruits ou transformés en églises ou temples lorsque les missionnaires protestants anglais puis catholiques français imposèrent leur religion par la force au milieu du 19ème siècle.
De forme rectangulaire et pavé de pierres basaltiques, celui que nous visitons est un des mieux conservés de Polynésie. Désert, isolé au sein d'une végétation exubérante (frangipaniers, flamboyants, manguiers, avocatiers, arbres à pain...), encore décoré de Tikis (statues) en basalte ou en bois, il permet d'imaginer les cultes collectifs qui s'y déroulaient, dirigés par des sortes de prêtres itinérants se déplaçant d'île en île : chants, danses, sacrifices humains. La ferveur religieuse n'a pas disparu en Polynésie. Alors que nous revenons à pied vers notre pension, nous nous arrêtons dans un temple protestant où l'on célèbre l'office dominical : chants polyphoniques, femmes parées de leurs plus beaux costumes. De plus, comme partout depuis le début de notre séjour ici, l'accueil est très chaleureux.
Le dimanche comme aux Antilles, il n'y a aucun transport en commun. Notre logeur nous dépose au marae Arahurahu (PK 23). Les maraes sont d'anciens lieux funéraires ou de culte. La plupart ont été détruits ou transformés en églises ou temples lorsque les missionnaires protestants anglais puis catholiques français imposèrent leur religion par la force au milieu du 19ème siècle.
De forme rectangulaire et pavé de pierres basaltiques, celui que nous visitons est un des mieux conservés de Polynésie. Désert, isolé au sein d'une végétation exubérante (frangipaniers, flamboyants, manguiers, avocatiers, arbres à pain...), encore décoré de Tikis (statues) en basalte ou en bois, il permet d'imaginer les cultes collectifs qui s'y déroulaient, dirigés par des sortes de prêtres itinérants se déplaçant d'île en île : chants, danses, sacrifices humains. La ferveur religieuse n'a pas disparu en Polynésie. Alors que nous revenons à pied vers notre pension, nous nous arrêtons dans un temple protestant où l'on célèbre l'office dominical : chants polyphoniques, femmes parées de leurs plus beaux costumes. De plus, comme partout depuis le début de notre séjour ici, l'accueil est très chaleureux.
Intermède musical - depuis notre départ de France, deux rencontres musicales notables :
- Les chants polyphoniques dans ce temple protestant où hommes et femmes avec accompagnement au synthé et boîte à rythmes expriment une ferveur comparable au gospel nord américain, bien que personnellement (Richard) je ne sois pas amateur.
- Luke Hurley, un chanteur guitariste (12 cordes) que nous avons rencontré dans les rues d'Auckland où il faisait la promotion de son prochain concert (http://www.lukehurley.co.nz/). Nous pouvons prêter son CD.
Mardi, nous partons pour un tour des îles. Nous resterons 3 jours sur chacune : 4 îles sous le vent de l'archipel de la Société d'abord (Maupiti, Raiatea, Huahine, Bora Bora), 2 atolls de l'archipel des Tuamotu ensuite (Rangiroa et Tikehau). Certaines de ces îles sont très isolées : "pas un troquet, pas une mobylette", pas de téléphone, pas d'internet. Donc pas d'inquiétude si nous restons en silence radio quelques fois. En attendant, pour finir la journée, nous avons le choix entre la plage et la piscine de la pension. Ce sera peut-être cette dernière parce que le sable ça gratte, la mer ça pique les yeux et il faut écarter les poissons pour pouvoir nager.
Allez ! Nana !
je vois que votre voyage ce complique de plus en plus quel choix cornelien que de choisir entre la piscine et l'ocean pour moi c'est vite vue ce seras une petit pluis saveur gaz d'echappement! ça vous manques avouez!!!
RépondreSupprimeren tous cas profité en un maximun et pensez un peu à nous quand les poissons vous empêchent de nager tranquillement .
gros bisous et a+ dans vos nouvelles aventures
amaury
Un peu la tête dans le sac on a du mal à vous suivre, vous allez un peu vite pour nous. Et puis la bagarre est là : carte scolaire, projet de municipalisation de l'école, fichage des mômes, sanctions diverses, Ministre autoritaire et s....ies diverses, nous occupent pas mal. Et puis le décès de M Germa, bien qu'attendu, a jeté un p'tit voile sur nos mémoires... tant de souvenirs de batailles et de débats avec lui. Il a été pour nombre d'entre nous un camarade très proche du temps où il était élu chez nous.
RépondreSupprimerVoilà c'est simplement dur ... comme d'hab ! Et puis maintenant on a Bové, comme sauveur ça va tout changer. Allez, le monde va mal vu de France, mais peut-être que vous pouvez le voir plus sympa de votre point de vue mobile. Ce qui est sûr, c'est qu'au moins vous pouvez le décaler de tps en tps. Prenez-nous des bouffées d'optimisme et ramenez-nous un peu de cette beauté croisée aux hasard de vos déplacements. Les photos de Nouvelles Zélande et du Japon sont un régal de ce point de vue, que l'on ne se lasse pas de revoir.
Bonne route, bonnes brises, à plus
Bises (c'est pas encore interdit, ça reste gratuit et sans colorants !)
Coucou, nouvelle de la Cornouaille
RépondreSupprimerPour rester dans l'ambiance "lutte des classes" (ah ah ah) : jeudi, première journée de grève à l'école maternelle
C'est Zoé, qui est déçue. Mais comme je lui ai dit, "tu sais, 42 comme toi, je comprends que la maîtresse tire la tronche. Déjà que nous, avec une...)
Sinon, le reste fonctione. Nous pouvons jouer au golf dans le jardin (un "150 trous" gratuit, merci les taupes).
Demain, on se fait la chandeleur à la maison. On pensera à vous en mangeant des crèpes et buvant du cidre du joli-papa de Fred (un cubi entier, j'te dis pas l'orgie). Vu le nombre de polynésiens en Bretagne, y a-t-il beaucoup de bretons en Polynésie ?
Bisou
Ju, Olive, Zoé, Ty-punch et Survivor-Fish.
Michel vous a à peu près tout dit question ambiance et emploi du temps : Jeudi, grève générale et insurrectionnelle... On ferme l'école. Combien sera-t-on à manifester ?
RépondreSupprimerLa dernière manif, il a tellement plu qu'on a dû changé jusqu'à nos sous-vêtements de retour à la maison ! ça calme !
Les îles Tuamotu, c'est la destination de mes rêves depuis que j'ai 20 ans et qu'une copine qui en revenait m'a montré ses photos, alors ayez une pensée emue pour moi car je ne sais pas si j'irai un jour : J'ai du boulot pour motiver José : j'y peux rien s'il rêve de la vallée de Chevreuse !
Cette après-midi, il m'a amené en lotus au château de Fontainebleau. On aurait presque pu se baigner dans le bassin et écarter les carpes monstreuses qui y nagent tellement il faisait beau, alors arrêtez un peu de frimer... et même que vendredi j'ai fait piscine de Bonneuil avec les 25 enfants et Romaric qui a fait caca dedans ! Alors moi entre la piscine et le bassin des carpes, j'hésite pas ; je reste sur le bord !
Gros bisous.
Je vous envie et je pense à vous en rêvant.
Catherine