samedi 30 décembre 2006

NZ : la montée du glacier





Nous sommes passés de la côte est a la côte ouest en traversant les Alpes du sud (si, si c'est vrai) pour arriver dans la région des glaciers. En nous réveillant nous sommes ravis de voir le soleil. Nous étions arrivés la veille sous des trombes d'eau et inquiets pour la randonnée sur le glacier (dans cette région, il pleut 70% du temps).
Nous partons avec un groupe et un guide. Après une marche d'une heure trente dans la montagne, nous voici au bord du glacier. Nous chaussons les crampons et commençons à progresser sur la glace. Le bas et les bords du glacier qui charrient la moraine sont grisâtres, mais plus on monte et plus la glace est propre. C'est notre première expérience de marche sur glacier. C'est fascinant. Par endroits, des crevasses laissent apercevoir d'impressionnantes grottes aux parois vertes ou bleues. Le guide avec son piolet dégage en permanence la glace pour nous permettre le passage. En effet, le glacier est en perpétuelle évolution et une voie tracée aujourd'hui peut avoir disparu demain.

jeudi 28 décembre 2006

La Nouvelle Zélande





Nous sommes en Nouvelle Zélande depuis deux jours, à Christchurch (côte est de l'île du sud). Encore un choc linguistique ! Alors que nous arrivions confiants, nous nous apercevons vite que nous ne parlons pas le même anglais que les néo-zélandais !!! Il va falloir s'habituer. Ils parlent vite, escamotent des syllabes, transforment certains sons... Ils sont surpris qu'on ne les comprenne pas.
Nous avons loué une voiture pour être plus autonomes.
A Christchurch, nous visitons la maison des kiwis. Deux ou trois de ces gros oiseaux nocturnes évoluent dans une quasi obscurité. De la taille d'une petite oie, cet oiseau qui est devenu rare est une espèce protégée. C'est un des rares oiseaux à être incapable de voler.
Nous faisons le tour de Banks Peninsula jusqu'a Akaroa ou subsistent des traces de culture française ("village Duvauchelle", "hôtel des pêcheurs", '"boucherie", "boulangerie"...).
Par endroit les bas-côtés de la route sont couverts de lupins. Au passage nous nous arrêtons au bord du lac Ellesmere. Sur la plage, au milieu des galets, on peut trouver des pierres semi-précieuses que les néo-zélandais ramassent en quantité.
La région est très vallonnée, consacrée essentiellement a l'élevage (bœufs, daims et bien sûr, moutons).

mercredi 27 décembre 2006

apparté




Note de l'esclave chargée de la parution : "j'ai oublié de mettre 2 photos qui vont avec le texte sur les sushis, donc les voici" :

mardi 26 décembre 2006

Noel au Japon, Paques aux tisons (vous ne pouviez pas y echapper).







Pour le réveillon, nous nous sommes payés un plateau de sushis et une orange (pour nous rappeler nos noëls d'antan).

Les derniers jours en Asie sont consacrés à la flânerie dans differents quartiers de Tokyo.
Deux d'entre eux valent le détour.
Près du sanctuaire Meiji, le dimanche, à la gare de Sendjuku, le pont au dessus de la voie ferrée est envahi par une foule bigarrée et en particulier de nombreuses jeunes femmes et adolescentes qui recherchent un maximum d'extravagance dans leur apparence. Tous les styles sont représentés : grunge, gothique, punk, fin XIX ème siècle anglais... Leur but est avant tout d'attirer l'attention et surtout de se faire photographier (mais quel japonais n'a pas pour rêve secret d'être sur la photo).
Le sanctuaire lui même est très différent le dimanche car il est frequenté par de nombreuses familles qui y viennent, certaines en costume traditionnel, souvent avec un nouveau-né pour un pélerinage (et bien sûr, une photo).
Un autre lieu remarquable : le marché aux poissons, l'un des plus vastes du monde. Tôt le matin il déborde d'activité. On y vend toutes sortes de poissons et de fruits de mer ; ceux qui nous sont familiers et d'autres qui nous sont totalement inconnus ou nous surprennent par leur dimension ou leur couleur. Citons : des moules de plus de 30 cm, des crevettes géantes, une multitude de variétés d'oeufs de poissons, des diodons (pour le fugu), des seiches et des calamars de toutes tailles, des thons énormes que les poissonniers débitent à la hache... tout ceci au milieu d'une bousculade et d'une fébrilité indescriptibles.

vendredi 22 décembre 2006

La danse des sushis.

Il y a peu de monde ce soir là lorsque nous pénétrons dans le keitensushis (sushis bar). La serveuse nous accueille d’un "Arigato gozai mas" (1) tonitruant repris en coeur par tout le personnel du restaurant. Nous choisissons un siège et nous attablons face au plateau rotatif sur lequel les assiettes défilent sans discontinuer.
A l’intérieur, les cuisiniers confectionnent sushis et makis, courbes vers l`avant, dansant d`un pied sur l`autre tels des cyclistes en danseuse dans l’ascension du Tourmalet.
Je montre à la serveuse le distributeur de bière à la pression. Elle place ses deux mains l`une au dessus de l`autre, parallèles au sol, puis une seconde fois plus écartées. Je choisis la seconde configuration signifiant ainsi ma préférence pour la chope grand modèle. Un sourire illumine son visage (2).
Indifférents à ces tractations, les sushis poursuivent leur ronde infernale autour des cuisiniers qui eux-meme continuent à rythmer leur travail de leur danse rituelle : pied gauche, pied droit, pied gauche...
Un client quitte son siège. La serveuse annonce à haute voix le nombre d`assiettes consommées (3) que comptabilise le caissier. Le départ du consommateur est salué par le traditionnel "Arigato gozai mas" de l`ensemble des restaurateurs.
Et la ronde des sushis se poursuit : thon, maquereau, saumon, anguille, oeufs de cabillaud, crevette, seiche, poisson à queue jaune (????) et même du canard fumé venu se perdre parmi tout ces fruits de mer.
Il n`y a plus de sushi au foie de lotte. Je demande au cuisinier de m`en préparer une assiette. "Arigato gozai mas". Ce type de commande est toujours avantageux. Il établi entre le consommateur et le cuisinier une forme decomplicité qui rend les sushis plus dodus.
Les assiettes vides s`empilent devant nous. Le massacre des sushis se poursuit mais chaque sushi sacrifie est aussitot remplace par les cuisiniers danseurs et nous sommes rapidement repus. Il est temps de partir.
Lorsque nous quittons le bar, les sushis poursuivent leur ronde, les cuisiniers leur danse tels ces danseurs de candomble bresilien qui pratiqueront leur rituel jusqu`a l`epuisement.
"Arigato gozai mas"

(1) "Arigato gozai mas" : salutation tres polie qui peut se traduire approximativement par "merci d`etre venu". Se prononce d`une voix tres sonore en accentuant fortement la derniere syllabe.
(2) Les japonaises, comme toutes les femmes d`extreme orient presentent un regard impenetrable, une expression fermee et distante. Mais lorsqu`elles sourient leur visage s`illumine pour refleter du monde une image de candeur et d`etonnement. Il faut toujours faire sourire les japonaises !
(3) Le record homologue est de 19 assiettes soit 38 sushis. Record battu le12 decembre 2006 a 20 heures au keitensushis de la gare de Kyoto par un japonais anonyme (un consommateur de sushis amateur ne peut en general pas depasser le total de 10 assiettes)

jeudi 21 décembre 2006



qq photos








Nous terminons notre séjour par quelques jours à Tokyo. C’en est fini des monastères. Nous flânons dans la ville. A l’approche de Noël, les rues sont de plus en plus animées. L’ambiance des monastères semble loin. Les gens paraissent épuisés. Dans le train, dans le métro, la majorité des personnes s’assoupissent, parfois même debout. Ce matin, nous avons croisé un SDF, le premier depuis le début de notre séjour au Japon. Cela nous a étonnés et nous nous sommes demandés ou se trouvaient les exclus que ne peut manquer de produire une société capitaliste développée telle que le Japon.
La journée s`est terminée aux marches de Ueno, endroit très populaire situé sous les arcades du métro. On y trouve beaucoup de poissons et de fruits de mer et bien d’autres choses surprenantes pour nous (chaussettes à doigts ou à pouce séparé des autres orteils pour être portées avec des tongs, brochettes de fraises, thé aux champignons, crevettes de 15 à 20 cm delong...). Les produits de luxe français sont très appréciés, nous le savions. Lefrançais est souvent utilisé pour évoquer le raffinement et le bon goût ("Café du monde", "La criée"...) et pourtant quasiment personne ne parle notre langue.

dimanche 17 décembre 2006






Dimanche 17 décembre.
Nous sommes de retour à Kyoto après un détour par Himeji célèbre pour son château peint tout en blanc.
Nos différents déplacements d’une ville à l’autre s’effectuent en train et nous amortissons notre « Japan Rail Pass » que l’on est obligé d’acheter avant d’arriver au Japon. Le réseau ferroviaire est dense et pratique. A Kyoto, avec un pass journalier de bus, il est possible de se rendre n’importe où à un prix raisonnable. Se déplacer au Japon n’est vraiment pas un souci.
Nous poursuivons notre visite des principaux sites de Kyoto - temple sur pilotis, château Ninjo (résidence des shoguns), temples Sanjusanjendio et ses centaines de bouddhas dorés alignés comme à la parade, musée national de Kyoto...
Au nord de Kyoto, en visitant le sanctuaire shinto Kamigamo-jinja (lire tous ces noms japonais représente pour vous un excellent exercice d’articulation), nous croisons plusieurs cortèges de mariage traditionnels. La mariée doit pratiquement être soutenue pour pouvoir se déplacer dans son étroit costume.
A deux reprises nous rencontrons des personnages fardés de blanc, qu’on dirait échappés du théâtre No (souvent des hommes représentant des personnages féminins).
Dans la rue, si le kimono est loin d’être le vêtement le plus porté, on en voit malgré tout assez souvent, quelque soit la tranche d’âge, notamment durant le week-end.

jeudi 14 décembre 2006

Jeudi 14 décembre.
Pour répondre à Joseph du CM2 d’Anglet, selon l’île sur laquelle on se trouve à Hong kong, les paysages sont très différents et tout aussi intéressants.En ce qui concerne le maquereau au petit déjeuner, ça passe bien mais on peut dire que c’est long en bouche et qu’on en garde le bénéfice assez longtemps.En matière de nourriture, nous avons découvert le Shabu Shabu. Il s`agit d`une sorte de fondue à la japonaise. On trempe des légumes, des tranches de boeuf et des nouilles dans un récipient d’eau bouillante puis dans une sauce au soja ou au sésame. C’est délicieux mais parfois un peu périlleux. Nous avons fait le spectacle autour de nous : autant les légumes sont dociles et restent bien entre les baguettes ou dans la louche, autant les nouilles ne pensent qu’a s’échapper. A ceux que nous entendons déjà ricaner, nous conseillons l’expérience d’attraper des spaghettis dans une casserole d`eau bouillante avec une louche ou avec des baguettes. Racontez-nous !Autre expérience intéressante : le bain japonais. La baignoire est bien plus grande et plus profonde qu`en France. L’eau sert à plusieurs personnes (ensemble lorsque c’est en famille) ou l’un après l`autre. La température est impressionnante : 45 a 50 degrés (limite court-bouillon). Nous avons mis assez longtemps avant d’oser y plonger un pied puis l’autre puis le reste.Nous en sommes ressortis rouges comme des anglais sur la Côte d`Azur. La photo concernant la cérémonie du thé publiée il y a quelques jours a fait couler beaucoup d’encre. Il s`agissait bien entendu d`une simulation. Costume et décor sont authentiques mais il n`y a rien dans la théière. N’oublions pas que nous avons passé 18 jours dans l`Himalaya à boire 1,5 litre de thé par jour (altitude et prévention du mal aigu des montagnes obligent). Ca suffa comme ci ! Personne n`imaginera jamais combien j`ai souffert (Richard).Un problème au Japon : trouver des journaux dans une autre langue que le japonais et donc de suivre l`actualité. Nous avons été très peinés d’apprendre la mort de R. Altman (nous attendrons de revenir en France pour revoir "Le prive", "Quintet" et "Short Cuts"). Concernant celle de Pinochet, qui ne nous fait aucune peine, nous regretterons seulement que ce dictateur fou sanguinaire et corrompu n’ai pas eu un procès à la hauteur de ses crimes. Dans quelques semaines nous serons au Chili et pourrons apprécier la manière dont les chiliens réagissent.Aujourd’hui, nous avons visité le château d`Himeji, superbe édifice blanc en haut d`une colline ainsi que les jardins Koko-En, série de 9 jardins tous différents. Malheureusement, le temps reste très couvert et la lumière fait défaut pour les photos.

mercredi 13 décembre 2006

Some words for Georgina, Rob, Alex and Murray, our friends from Australia and all the people who can`t read french.

Nepal.
We weren't too astonished by Kathmandu. It looks like India that we know quite well (people, religion, houses, way of life...). After some days in Kathmandu, we started our eighteen-days trek in the Khubu Valley towards the Everest. We had planned to go until Gokyo Peak and the Kala Patar summits but we cancelled the second one because it was very hard and cold. The landscapes from the summit of Gokyo Peak are splendid : the sacred lakes, the Everest and three summits above 8000 m. Actually, the treks in Himalaya are very differents from those in Kilimanjaro. We had some difficulties to leave Lukla because of the weather. The planes coulden't fly. We stayed four days more in this town, waiting for a departure. We had planned to stay a week in the Kathmandu valley but we could spend only three days before going to Hong Kong.

Hong Kong.
To leave Kathmandu and to arrive at Hong Kong, what a big change. Lots of very high buildings. luxeous shopping centers, a lot of people in the streets : like a aunts nest. However, it is always possible to find peaceful places in surrounding islands. We also went to Macau : it a strange place that has kept quite a lot of portuguese features (language, architecture, food, churches...).

Japan.
Our English doesn't help a lot here. People speak only Japanese and sometimes two or three words of english. But after a while we manage to find our way or something to eat even if the result is sometimes surprising. Temples and zen gardens are fascinating. We enjoy to visit them. Unfortunately, the weather is cloudy and rainy and there is a lack of light for the pictures. It's a pity. We'll leave Japan on twenty fifth of december to go to New Zealand. Some other news later.

lundi 11 décembre 2006

suite des photos du 9 décembre




suite des photos



Lundi 11 décembre.
Nous sommes à Nara depuis 2 jours. C`est une des anciennes capitale du Japon (VIIIème siècle). La vieille ville a gardé son caractère traditionnelle : maisons en bois construites autour d`un petit jardin, toits aux tuiles vernissées. Une multitude de temples sont disséminés dans la ville. La plupart, en bois,ont été incendiés a de nombreuses reprises et chaque fois reconstruits àl`identique. Parmi eux, le Todai-ji, qui abrite une statue de bouddha de 18mètres de hauteur, est considère comme le plus grand bâtiment en bois dumonde.Dans le parc de Nara ou des centaines de daims se promènent en liberté setrouve le sanctuaire du bouddha guérisseur (Kasuga Tai Sha). Les allées qui ymènent sont bordées de 3000 lanternes de pierre, illuminées seulement 2 foisparan.A Nara, nous logeons dans une ryokan, auberge traditionnelle : tatami, kimono, cérémonie du thé... Le matin, nous prenons un petit déjeuner typiquement japonais, agenouillés, devant une table basse. Au menu : soupe de tofu, maquereau, radis, navets bouillis avec sauce de soja, haricots verts et haricots noirs, riz, thé...Ca nous change.

samedi 9 décembre 2006




Samedi 9 décembre.

Nous continuons notre visite des temples par le Pavillon d’or (Kinkaku-ji), le monument le plus célèbre du Japon. Construit au XIVème siècle, il est recouvert de feuilles d’or et entouré d’un jardin de style zen.
Nous poursuivons par la visite du Ryoan-ji, le jardin zen le plus prestigieux du Japon, un océan de gravier ratissé tous les jours par un moine spécialisé dans ce rôle selon les principes zen et sur lequel sont disposés 15 rochers.
Nous terminons la journée au Daikotoku-ji, bel édifice au style très épuré.
Entrer dans les temples est un exercice à haut risque. Nous devons laisser les chaussures à la porte. Un japonais a eu la surprise de ne pas les retrouver en sortant.
Depuis que nous sommes à Kyoto, le temps est très maussade. Nous avons eu 2 jours de pluie sur 3. Dommage pour les photos ! Les températures tournent autour de 12 degrés.
Non, Amaury, nous n’avons pas mangé de Fugu qui est en fait du diodon et nous ne savons pas si nous allons en manger. Il a la réputation d’être très fade, très cher et terriblement toxique lorsqu il est mal préparé. De plus nous sommes très copains avec un gros diodon qui demeure près du rocher du Diamant à la Martinique et à qui nous rendons visite régulièrement.

vendredi 8 décembre 2006






Jeudi 8 decembre.
Une randonnee urbaine le long du vieux canal (nommé aussi sentier de la philosophie) nous conduit jusqu'à Ginkakugi Temple (le Pavillon d'argent). Datant du XVème siecle, c'était la residence du shogun (chef militaire suprème du Japon et détenteur réel du pouvoir). Nous nous dirigeons ensuite vers Eikando Temple datant du IXème siecle. Dans la salle principale, nous assistons à une cérémonie amodiste. Les temples de Kyoto appartiennent pour la plupart à des sectes boudhistes fondées au moyen-âge, au moment de l'implantation de cette religion au Japon. Les pratiques religieuses au Japon semblent très differentes de celle que nous avons pu voir dans d'autres pays de tradition boudhiste. De même, l'architecture et l'interieur des temples sont très specifiques, plus sobres et plus epurés, pratiquement aucune representation de Boudha. C'est probablement du à l'influence shinto, culte pre-existant au boudhisme et qui s'y est assimilé. L'attention portée à l'environnement est une autre caracteristique des temples japonais. Les jardins de style zen sont un veritable régal pour l'oeil et pour l'esprit. Nous prenons beaucoup de plaisir à y flaner.

jeudi 7 décembre 2006

Japon la suite


Réponse a la question du cm2 Aristide Briand d'Anglet.
Le bouddha de l’île de Lantau à Hong Kong est en bronze et pèse 202 tonnes.
Mardi 6 décembre.
Nous visitons le sanctuaire Meiji. L’allée qui nous y mène passe sous de grands portiques (Torii) en bois de cyprès. C est un lieu de culte très prisé. Sa sobriété est caractéristique de l’architecture shinto bien qu’il soit de dimension imposante.Nous flânons dans les boutiques de photo et d’informatique. Les prix sont très attractifs (2 fois moins cher qu en France).Dans un café, nous expérimentons une spécialité japonaise, les toilettes à lunette chauffante et jet d’eau incorporé. Surprenant !
Mercredi 7 décembre.
Nous prenons le Shinkansen (TGV japonais), pour nous rendre à Kyoto ancienne capitale impériale. En chemin, nous passons à proximité du mont Fuji dont le sommet est couvert de neige. Malheureusement, le temps est un peu couvert.A Kyoto, nous logeons dans une auberge traditionnelle. On doit se déchausser à l’entrée et enfiler une paire de pantoufles fournie par l’hôtel. Dans la chambre, il n y a pas de mobilier. Le sol est recouvert de tatamis et dans la journée, les matelas futon restent plie le long du mur.
C est notre première journée de pluie. Alors que nous cherchons à nous repérer en sortant du métro, un employé du métro nous indique le chemin et nous donne un parapluie. Les japonais sont des gens très serviables.

mercredi 6 décembre 2006

Japon






Réponse à la question du CM2 Aristide Briand d’Anglet.

L’histoire ne dit pas ce qu’il se passe si la Kumari perd une dent. On peut toutefois penser qu’elle le cache soigneusement afin de ne pas perdre son statut.

Mardi 5 décembre.
Nous visitons les alentours du palais impérial. Nous traversons le jardin de l’est, superbe avec ses couleurs d‘automne, ses multiples pagodes et ses pins taillés à la manière des bonzaïs.
La ville est assez différente de Hong Kong. Les buildings sont moins hauts et moins nombreux, la ville plus aérée avec des espaces verts. Peut-être à cause de l’espace, la foule semble moins dense, la ville ne donne pas cette impression de fourmilière en perpétuelle agitation que l’on ressentait à Hong Kong. Il y a beaucoup de vélos à Tokyo mais ils roulent tous sur les trottoirs qui sont heureusement suffisamment larges.
La aussi, Noël se prépare. Peut-être avec moins de frénésie qu’à Hong Kong, mais nous sommes toutefois poursuivis par « Le petit renne au nez rouge » (il a du prendre l’avion avec nous). La vie est très chère à Tokyo. Le budget explose.
Le soir, nous dînons dans les bars à sushi, assis autour d‘un petit train transportant maki, suchi et sachimi. On se sert au passage et on paye selon le nombre d‘assiettes qu’on a pris. C'est ce qu’on a trouvé de plus pratique et de moins cher : on voit ce qu’on va manger et ce qu’on va payer.
La communication reste un problème difficile à résoudre, face aux machines (ordinateurs, distributeurs automatiques de tickets...) et aux informations affichées. Tout est écrit en caractères japonais. Heureusement les gens sont toujours ravis de nous porter secours et avec trois mots d’anglais et force gestes et mimiques, on se sort de toutes les situations